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Brel nous la chanté : "C'est dur de mourir au printemps tu sais". Mais quand il ne s'agit plus d'une chanson, mais de la dure réalité, l'on a plus "envie de rire, de danser, de s'amuser comme des fous..."
Puisque ce premier jour du printemps fut ton dernier, nos pensées vont avec toi, jean-Noël.

1946 - 2008

Il fallait fêter la libération, les parents du petit Jean-Noël ne pouvait rater cette occasion, et c'est neuf mois plus tard, que le splendide bambin se dépliera, le 14 Juin 1946, pour être plus précis.

Chantait t'il déjà dans son berceau, l'histoire ne le dit pas, mais très jeune il eut le virus de la chanson. A 14 ans il répare des lampes à la SNCF, mais après sa rencontre avec René " Julie-la-Rousse " louis LAFFORGUE, il se présente au conservatoire de la chanson de MIREILLE.

L'année 1965, le verra user ces fonds de culottes sur les mêmes bancs qu' Hervé CRISTIANI, Françoise HARDY, Alice DONA, Yves DUTEIL, Claude LEMESLE ou Pascal SEVRAN.

Sa brillante participation au " Jeu de la chance ", émission assurée sur l'unique chaîne de télévision, par Roger LANZAC, sera à peine éclipsée par celle, de la beaucoup moins célèbre Mireille MATHIEU.

Une chanson de son futur album - " La chance " - décrit bien ce genre d'instant.

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Avec Mireille à Cauvigny

LES ANNEES VOGUE

En 1970, sort son premier vinyl 45 tours chez VOGUE, " L'homme du musée de l'homme "qui obtient un succès d'estime. Suivront deux autres, dans la même société, qui resteront très confidentiels.

Il faut dire que les textes décalés, empreint d'une grande sensibilité, ne sont pas très en " vogue ", face à la grosse artillerie, qui ces années là ira de " L'aventura " de STONE & CHARDEN, à " J'ai bien mangé, j 'ai bien bu " de TOPALOFF, en passant par " Je m'éclate au Sénégal ", par MARTIN-CIRCUS. Cette dernière allusion n'est pas gratuite, car l'on retrouvera bientôt le clavier de cette formation en bonne place dans l'univers du sieur DUPRE.

assis.gif (31985 octets) LES ANNEES BARCLAY

BARCLAY flairant le potentiel comique de ce " GAI-LURON " déguindé, aux allures de potache, va lui faire enregistrer coup sur coup, après la parution d'un 45 tours ou l'on retrouve la plume de Pierre VASSILIU, une reprise étonnante de " Y'a d'la joie" de Charles TRENET. Chanson pleine d'allant au demeurant, qui par la grâce de notre chanteur, est fredonnée sans énergie, totalement au second degré.

Le contre emploi complet, qui fera dire à l'auteur, paraphrasant son propre surnom, " Voici le mou chantant ! ". On surprendra même Georges BRASSENS, à l'interpréter, en l'imitant un soir dans sa loge.

Autographe de Brassens

Alors qu' EL BIMBO , du groupe BIMBO JET (Pour l'anecdote produit par Laurent ROSSI), cartonne depuis plus d'un an, Jean-Noël répond par chanson interposée, en reprenant gymmick & arrangement du tube en l'agrémentant à sa sauce.

Gros succès, que l'on entendra encore tout un été.

Ce " tube " le fera passer en 1ère partie de COLUCHE, lors de son spectacle de 1977 au DEJAZET.

L'AUTEUR

Parallèlement il écrit pour d'autres chanteurs ou chanteuses, telle Françoise HARDY, qu'il avait rencontré sur les bancs du petit conservatoire, RICET-BARRIER qui l'y avait précédé, MIREILLE elle-même pour qui il écrit deux splendides textes, sur son dernier 33 tours.

Les 16 ans du petit conservatoire

D'autres chansons iront vers Marie LAFORET, Gérard PALAPRAT, et plus tard Dick RIVERS.

LES ANNEES PHILIPS

Changement de maison de disque, ou après quelques 45 tours, il sortira son unique 33 tours, co-écrit pour sa majeure partie, avec Paul-Jean BOROWSKI, ex MARTIN CIRCUS, que l'on retrouve par ailleurs avec Dick RIVERS, ou Ticky HOLGADO.

Quelques titres porteurs, tel ce chanteur de bal, faisant ses comptes en direct, d'autres plus intimistes, font de ce trente trois tours, un must recherché par les aficionados, proprement introuvable, ce qui prouve qu'il n'a pas reçu l'accueil qu'il méritait.

Après un retour, pour deux reprises chez BARCLAY, dont le " Cha Cha des thons ", la production discographique s'efface pour laisser place à l'écriture de spectacles, tel celui co-écrit avec MIREILLE, intitulé " Le journal de Caroline Pétard ". Il participe également au spectacle "Les zygomatiques" de Ricet-Barrier". Il continu de pousser ses couplets de cabaret en cabaret, avec la nonchalance qu'on lui connaît.

Petanque avec Jean-Paul BOROWSKY

Petite pétanque avec BOROWSKY

2002

Aujourd'hui le démon du disque l'a repris, et c'est douze chansons qu'il se prépare à nous offrir. Déjà sous forme de 0 & de 1, sur une galette, lisible à l'aide d'un faisceau lumineux à lumière cohérente. Le style est toujours là, et la chanson idiote côtoie celle de sentiment.

Moi, qui l'ai écouté, je ne comprends pas que les producteurs prêt à investir des millions dans un spectacle, ou de jeunes filles pubères & gueulardes, donne le change à des ephèbes boutonneux, pour la plus grande gloire, de Victor HUGO, ou SHAKESPEARE., alors que l'on laisse l'esprit dans un getho. Encore un effet de la dictature du plus grand nombre, au détriment de la variétés.

2003

Concert à l'espace KIRON

Deux nouvelles chansons !

QUAND DE LA HAUT

Quand de la haut maman sourit
C’est que je suis un bon garçon
C’est que j’ai fait une bonne action
Et son sourire m’illumine
Et je brille de tous mes feux
Alors vraiment je suis heureux
Quand tout la haut maman sourit
Quand tout la haut maman sourit

Mais quand la haut maman fulmine
C’est que je fais n’importe quoi
C’est que je suis un mauvais gars
Ell’ n’est pas contente après moi
Alors je deviens aussi laid
Que le portrait de Dorian Gray

Quand de la haut maman fulmine
Quand de la haut maman fulmine
Maman c’est ma déesse a moi
Maman c’est ma madone a moi

Quand de la haut maman fredonne
La chanson que je viens d’écrire
A tous les coups c’est quelle est bonne
Préparez vous a applaudir
quand sur la scène je  fais le clown
Comme quand je n’étais qu’un marmot
Et qu’ de la haut maman rigole
C’est qu’ j’ ai bien fais mon numéro

Maman c’est ma madone a moi
Maman c’est ma déesse a moi
Maman c’est ma maman a moi
Maman
Quand de la haut maman sourit
C’est que je suis un bon garçon 

Texte de JEAN NOEL DUPRE

Musique de YVES LABORNE

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SUR LE MARCHE DE PAPEETE

 Refrain :
Sur le marché de Papeete
J’ai rencontré une vahiné
Sur le marché de Papeete
J’ai rencontré une vahiné 

Elle avait un collier de fleurs
Des yeux pétillant de douceur
Un paréo multicolore
Des tatous cachés sur son corps
Elle vendait de la vanille
Entourée de tout’ sa famille
Y’avait sa mère, y’avait son père
Y’avait ses sœurs, y’avait ses frères
Au refrain

On est monté dans un taxi
Pour faire le tour de Tahiti
Perdu dans les champs d’ananas
Elle m’a dit j’ m ‘appelle Maeva
Avec moi elle était gentille
Mais y’avait la toute sa famille
Y’avait sa mère, y’avait son père
Y’avait ses sœurs, y’avait ses frères
   Au refrain
Dans une pirogue on navigua
Apres un coucher de soleil
Bien plus loin que bora bora
Plus beau que toutes les merveilles
Dans le lagon on s’est baigné
Dans son p’tit lit je l’ai portée
Avec les dauphins et les raies
Pour lui jouer du hukulele
Elle était nue comme une anguille
Ca sentait toujours la vanille
Mais y’avait toujours sa famille
Mais y’avait plus toute sa famille
Y’avait sa mère, y’avait son père
Y’avait plus sa mère ni son père
Y’avait ses sœurs, y’avait ses frères
Y’avait plus ses sœurs ni ses frères
Au refrain
Quand on est rentré des Marquises
Ell’ m’a offert un’ bell’ chemise
Ell’ m’a emm’né dans une église
A coté d’ moi ell’ s’est assise
Ca sentait toujours la vanille
Mais y’avait la tout’ sa famille
Y’avait sa mère, y’avait son père
Y’avait ses sœurs, y’avait ses frères
                                   Au refrain

Texte de Musique de BOB CASTEL
& JEAN NOEL DUPRE

                       

Merci à tous les renseignements, et à la dédicace de Jean-Noël DUPRE

Merci pour la dédicace

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