A 15 ans, au centre américain, Bd RASPAIL, il tente sa chance, dans ces Hoot Nannies qui en font alors la gloire. Viré de scène, dès les premiers accords, il retourne à l’étude de la guitare, et ne reviendra que 3 ans plus tard, et arrivera à tenir plus d’une demi-heure sur la même scène, ou se produisent également : Dick ANNEGARN, Marcel DADI, HIGELIN, Bill DERAIME & Maxime LE FORESTIER.

Ce résultat encourageant le motive pour s’inscrire au petit conservatoire de la chanson de MIREILLE. Pour payer ses leçons, il travaille alors ... dans un sex shop ! A la première audition, il présente " LE PALAIS DU ROI ", qui sera également sur son premier 45 tours. Succès mitigé, et intro trop longue, d’après la maîtresse de céans. Cela ne l’empêchera pas quelques années après, de lui composer la seule chanson qu’il ne chantera pas lui-même. Il sort son premier 45 tours, chez AMI Records, suivi très rapidement d’un second " LA FEMME FLEUR ", chanson très drôle, pour un p’tit jardinier de l’amour !

AU PAYS DE MELODIE Le monde d’Hervé est déjà dans cet album. Un monde en marge, fait de petits riens, qu’il développera au fil des ans. Malgré le choix des titres, fait pour le 45 tours, les chansons les plus fortes de l’opus se révèlent être " LES ETOILES NOIRES " ou " AU PAYS DE MELODIE ", avec un accessit à la chanson " FLAPIE LA DEFONCE, et sa Martha PHILIPSON...une belle conne ! La semi-réussite de l’album, entraîne POLYDOR à en produire un second, l’année suivante. CAMPANULES Des paroles à l’esprit enfantin, et quelques chansons guillerettes, mais aucune chanson ne sort de l’ensemble, plus proche d’un album concept. La seconde face, entièrement orchestrée par Jean SCHULTHEIS est plus " pêchue ", mais ces petites histoires, sont bien loin de la chanson française, des roucoulades d’amour et des professions de foi désuète. Il est rageant d " voir que pas mal de chansons des BEATLES et particulièrement celles écrites par Mc CARTNEY, reprennent le même concept, et elles sont parfaitement acceptées. Est-ce par snobisme.... ou méconnaissance de l’anglais , Le public commence tout de même à répondre, et des aficionados porte la bonne parole autour d’eux. Il faudra attendre 3 ans, avant que de nouvelles petites historiettes ne soient publiées. En 1979, changement de maison de disques, pour une RECREATION et de nouvelles chansons ravissant les mordus, et déprimant sa maison de disque. MADAME MICHU, MARYLOU ou LE PLOMBIER, décore sa panoplie de personnages truculents, tel un petit théâtre de l’ordinaire.

IL EST LIBRE MAX

Après un spectacle minimaliste à " LA COUR DES MIRACLES " au pied de la tour Montparnasse, à l’occasion de son 45 tours " ROCK’N’ROLL STAR "/ "J’PEUX PAS M’EN EMPECHER ", il commence à roder, lors du spectacle au théâtre de la Potinière, sa chanson " IL EST LIBRE MAX ", qui rencontre un excellent accueil, mais ne convainc pas sa maison de disque, qui lui préférera " ATTILA LE HUN " / " L’IGLOO ". Têtu, il n’est pas corse pour rien, il impose ce titre pour l’album à suivre, et la c’est l’explosion. La petite phrase fera le tour de l’hexagone, mise dans toutes les bouches et reste aujourd’hui dans toutes les mémoires. Son monde rencontre enfin le grand public, mais le cherche t’il vraiment ? La chanson sera même reprise par les manifestants lors de la chute du régime CEAUCESCU en Roumanie !

SALVE REGINA

Toujours à la hauteur de ces autres disques, il n’arrivera pas à imposer la chanson titre, comme la précédente. Dommage, car ce disque possède quelques belles réussites, telle VERMINE ET CHOLERA, ainsi que BEAUCOUP DE TOUJOURS ou ma claque. Le vedettariat ne l’enchante pas beaucoup, et il préfère jouer au tennis avec ses amis qu’écrire des chansons. Il va alors sortir , au rythme " forcené " d’un par an, des 45 tours, peu convaincant. HEY MONEY sera descendu par la critique, mais doit t’ont tirer à boulets rouge sur ce qui ne nous plaît, plutôt que découvrir ce qui le motive ?En 1989, l'évidence prend corps, puisque son plaisir est de raconter des histoires, qui est le plus à même de les écouter, si ce n’est les enfants ! Il se lance dans la mise en musique.... des tables de multiplications, Golgotha du primaire, et corvées des parents. Je ne sais si ces chansons permettront à quelques irréductibles de les apprendre, mais elles auront au moins donné un prix à son auteur, celui du disque pour enfant de la SACEM, pour la MULTIPLICATO.

ANTINOÜS

Est-ce prix qui lui redonne des ailes, mais l’année 1990, va lui faire sortir son album le plus aboutit. Rien est à jeter dans celui-ci. La version vinyl, présente une petite bande dessinée en première de couverture, mais sur un tiers de la pochette. C’est, je pense le seul album ayant cette présentation. La version CD est, a cet égard beaucoup moins intéressante.

AUJOURD’HUI

Voilà dix ans qu’a part quelques reprises et un autre disque pour enfant, vous ne nous avez donner de vos nouvelles. A quand la fin de la sieste !