QUAND LE CREPUSCULE


C'est pas la peine de vouloir comprendre l’univers
C'est pas la peine de vouloir comprendre l’univers
Quand le crépuscule tombe sur la .minuscule planète verte
Les araignées vont boire à la source claire qui a donné la vie à la rivière
Quand les tentacules des bébés tarentules battant la mesure devant leur nourriture.
La nature est fière d'enfanter des moisissures ça c'est sûr
Les araignées au. pattes crochues tissent les rayons des infrarouges
Pou, décorer leurs cocons menus, pour mettre dans le vert un peu de rouge
Leur voisines les fourmis se radinent
Les petits pas feutrés de leurs guerriers chaussés de semelles compensées
Pour être à la hauteur ne leur font pas peur
C'est une visite amicale et sentimentale
Quand le crépuscule tombe sur la .minuscule planète verte
Deux peuples se mélangent
Fourmis araignées main dans la main se font un gros câlin
Et les tentacules des bébés tarentules soudain s'allument devant le joint qui fume
Le contact coule dans la foule qui roucoule tout est cool
Les araignées à coups de laser gravent la montagne de mots tendres
Les araignées à coups de soupière gavent les fourmis de soupe tendre
Leurs voisines les fourmis sont radines
Le bout de météore qu'elles ont mis au menu avec un peu de beurre
Pour être à la hauteur n'a pas de saveur
Pour une visite amicale et sentimentale

Quand le crépuscule tombe sur la minuscule planète verte
Les araignées vont boire à la source claire qui a donné la vie à la rivière
Quand les tentacules des bébés tarentules se reposent de leur journée grandiose
Le soleil la lune s'indisposent la lumière se nécrose
Sous le regard d'un lézard de cauchemar qui s'éveille