ATTILA, LE HUN

Elle regarde étonnée la saisissante image
Des hordes qui déboulent sur son petit village
C'est Attila le Hun qui descend des collines
Sur son cheval nain cruel jusqu'aux babines
Elle sort son maquillage elle se poudre le ne,
Chouette encore un pillage elle va bien s'amuser

A travers la poussière de la lourde Cavalcade
Les faces sanguinaires culbutent les palissades
Entre les bruits de lances et les jurons barbares
Elle défait en silence ses longues tresses noires
Elle parfume les secrets de son corps qu’elle imole
Aux instincts fous furieux du Mongol

Elle regarde s'enfuir à travers les blés murs
Le fade souvenir des journées sans aventure
Seule dans sa robe blanche au milieu du tumulte
Elle balance ses hanches comme un objet du culte

Lorsque les bras virils l’arrachèrent du sol
Elle se montra docile, -Dieu que la vie est folle-
Sur son poney musclé un seigneur de la guerre,
Lui fit sans hésiter bel et bien son affaire
Elle se saoule de l'odeur forte et fauve
Sauvage qui l'attire et l'ettonne

Les rayons du soleil eclairaient la plaine
Le reste du carnage les flêche dans les bedaines
Coupez dit la régie c'est pas assez obscène
On n'a pas vu d'zizi on recommence toute la scène

Elle regarde étonnée la saisissante image
Des hordes qui déboulent sur son petit village
C'est Attila le Hun qui descend des collines
Sur son cheval nain cruel jusqu'aux babines