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La jeunesse

Parcours semblable à de nombreux adolescent de son age, Bernard ILOUS, né le 7 mai 1947, commence à gratter une guitare sèche, à l'oreille. Puis l'électrique, bricolée à partir de vieux postes de radio. A Joinville, avec quelques copains, il écume les "SURBOUMS", organisés dans les garages. C'est généralement le coin le plus sombre, et l'on peut draguer plus facilement (je le sais, je l'ai fait ! A Joinville d'ailleurs, ne le répéter pas !)

Le hasard fait qu'accompagnant un ami chez un éditeur de musique, - Gérard Tournier -, celui-ci l'écoute... et l'engage sur-le-champ. Enfermé dans un petit bureau, il passe ses journées à composer, à la méthode "Brill Buiding - 1619 Broadway".

Les années 1960

En 1967, il participe au groupe les "ROVERS", qui gravera deux 45 tours, sans aucune composition de sa part.

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De cette époque plusieurs  chansons, iront à Eric CHARDEN, Frank. ALAMO, Françoise HARDY, STONE, Dick RIVERS ou Johnny HALLYDAY. La première "Une fleur" sera chantée par Christine DELAROCHE.

Dick RIVERS lui demande de participer à son album L'? (Interrogation), ou il cosignera avec Alain LEGOVIC (CHAMFORT), la majorité des musiques de cet album. Le public du chanteur sera profondément dérouté, par la nouveauté, ainsi que le parti pris au niveau du chant, de la vedette.

La période FLAMOPHONE

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Sa volonté d'approfondir sa musique ne convient pas à l'éditeur, et comme Claude PUTERFLAM lui propose de le rejoindre, il use d'un pseudo pour écrire avec lui : F. MAUPAS. Il écrira deux chansons à C. PUTERFLAM, sous ce nom d'emprunt. En échange, il enregistre son premier disque (D'où vient le vent/Fille de Lune), sous son nom cette fois, et chez FLAMOPHONE, évidemment.

Sortie d'un second 45 tours, encore plus recherché musicalement (Bienheureux les innocents/ Comme les autres). On lui demande de travailler, pour une jeune chanteuse, EDELINE, ce qui lui fera connaître Patrice DECUYPER, le petit ami de celle-ci ! Ils vont cosigné le simple Pas belle / L'importune, qui est donc le premier disque du tandem.

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Edeline

Le résultat étant très bon, il décidèrent de réaliser un album ensemble, le fameux ILOUS & DECUYPER de1972. Toutes les techniques de studio sont expérimentées : Re-recording, mixage, phasing, le tout avec des voix & chœur, à faire rougir Beatles et Crosby, Still, Nash & Young. Ilous & Décuyper joue la majorité des instruments, même ceux dont il ne connaissait que le nom en rentrant en studio ! L'album est enregistré, sur une période d'un an, en profitant des disponibilités des studios, après les sessions pour des vedettes.

ILOUS &DECUYPER

Les paroles sont de toute beauté, et aborde des sujets différents des années 60, L'indifférence, la mélancolie, etc. Une version très adaptée d"ELEONOR RIGBY", figure sur l'album. La guitare tenue par Jean-Pierre ALARCEN, est somptueuse. Autre chanson, BEURK, dédiée aux ROLLING STONE, entraînera une mini - polémique, des fans de ceux-ci, pensant à tort qu'il s'agissait d'une attaque.

Un simple est extrait du 33 tours, reprenant "L'ELU", et une nouvelle version de NON (Ce 45 tours existe en version italienne SE PAPESSI et PRIMA ROSA).

 

Un simple est extrait du 33 tours, reprenant "L'ELU", et une nouvelle version de NON (Ce 45 tours existe en version italienne SE PAPESSI et PRIMA ROSA).

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Des chansons composées pour un second album furent jouées sur scène par le duo, mais celles-ci ne furent jamais enregistrées, le 33 tours s'étant, quoique programmé en radio, et en particulier sur RTL, mal vendu (12.000 exemplaires tout de même!). Un second 45 tours sera réalisé, couplant AIME-TOI TOI-MEME / L'ESPOIR.

Parallèlement B. ILOUS, sort un 45 tours, écrit en 1969, sous son propre nom, BIENHEUREUX LES INNOCENTS, et COMME LES AUTRES, prélude au 45 tours & à l'album solo de 1974. Le duo se sépare alors.

Il faudra attendre 1974 pour entendre de nouveau ILOUS, et dans un album encore plus léché que le précédent.

Photographié, à l'aide d'un procédé, ultramoderne à l'époque, Le Black moutain, avec prise de vue au Jumbo Slim objectif 74.

La sculpture, représente "Un concert des Rolling Stone". Juste retour des choses après le disque précédent.

Et la musique me direz-vous. Bernard c'est entouré cette fois de C. Padovan, A. Sitbon, B. Lubat, G. Rodi, G. Kawczinski, J.-P. Alarcen, P. Gauthier, J.L. Besson & J.P. Janiaud à la console. En l'écoutant, encore aujourd'hui, on y découvre de nouvelle chose, c'est peu dire la qualité de l'ouvrage !

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L'album cartonne dans les milieux musicaux, et des chanteurs ou chanteuses ne vont pas tarder à frapper à la porte, pour que celui-ci participe à leur production. Véronique SANSON dégaine la première, et il partira au Japon, comme choriste.

Il réalise un nouveau 45 tours, NOUVEAU JOUR / LA MÉTAMORPHOSE, qui est à ce jour le dernier. En effet, depuis deux ans celui-ci assure des tournées, du studio pour différents artistes, et également l'écriture de chansons pour Claude PUTERFLAM, dont évidemment GWENDOLINA.

Dans les années 80, Bernard a le matériel pour sortir un nouveau disque, qui pour ceux qui ont entendu les bandes, était encore plus peaufiné que les précédents. Malheureusement, celui-ci ne verra jamais le jour, étant refusé par toutes les maisons de disques.

Les tournées continuent avec Françoise HARDY, GOTAINER, Michel BERGER ou France GALL.

Faudra t'il attendre 20 ans, voir plus, comme pour celui d'Alarcen, pour enfin entendre celui-ci ?

En 1986, il écrit pour une jeune chanteuse, pleine de talent, dans un style plus Rythm & Blues, ELEONOR LYTTON, qui n'est autre que...sa femme.

Depuis de séances en concert, l'on peut le retrouver sur de nombreuses pochettes de disques, dernièrement, avec UTE LEMPER.

 

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