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Né à Lyon en 1944, comme tous les adolescents de son age, il découvre le rock'n'roll dans les années 60. Monté à Paris, a l'aide d'un ami, membre des "Pirates", il rencontre d'autres musiciens, et en premier lieu Michel PELAY (a l'époque batteur des "Rebelles"), pour qui il produira et écrira des paroles de chansons. Car Puterflam, n'est pas un musicien, mais un chanteur - parolier.

Les années VOGUE

La maison de disque VOGUE, rue Hauteville, est alors un chaudron d'idées. Il sera engagé en temps que chanteur, le même jour qu'un   inconnu, Jacques DUTRONC, lui-même engagé comme simple guitariste.

Leurs chemins resteront croisés durant ces années, même si, comme il le dit lui-même : "J'ai fait mon premier 45 tours en même temps que celui de Jacques. Son disque à marché, le mien pas du tout... Ce qui est un véritable scandale !".

Ce premier disque, il le présente sous le nom, anglicisé, ce qui se faisait pas mal à l'époque de Peter Flam, qui n'a rien à voir avec le capitaine du même nom ! Deux titres sont signés Puterflam-Dutronc, les autres étant co-écrit avec Michel PELAY.

Échanges de bon procédés, il participera au premiers disques de DUTRONC, en tant que choriste, et joueur de ...tambourin.

Devenu ami des musiciens de DUTRONC, ils décident de fonder un groupe. Ce sera "Le système Crapoutchik.

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Le système CRAPOUTCHIK

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Le noyau dur du groupe, est composé, outre de Michel PUTERFLAM & Michel PELAY de deux ex-"Challengers", groupe de Drancy, les susnommés Christian PADOVAN & Gérard KAWCZYNSKI (qui donnera son surnom, inventé par DUTRONC qui ne savait prononcer son vrai nom, au groupe :KRAPOUTCHIK). Invités par DUTRONC, ils rencontrent les futurs membres du groupe, dans les studios de VOGUE.

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Jean-pierre ALARCEN à la guitare & Alain LEGOVIC aux claviers (Futur Alain CHAMFORT), alors musiciens de DUTRONC, complète le groupe.

Le premier 45 touts sortira en 1968, et les chansons "J'ai regardé passer le temps", Monsieur sans joie", sont en avance sur le son français de l'époque. L'inspiration puisée auprès des "BEATLES", sait s'en dégager, et apporter un plus, que l'on retrouvera, sur l'ensemble de la production du groupe. En avance sur l'époque, coincé par les grèves -nous sommes en 1968- celui-ci n'a pas de succès. La production très léchée, empêche la reproduction en live de ces titres, ce qui n'aide pas à la diffusion de celles-ci.

Ils vont enchaîner de 1968 à 1970, six 45 tours ou EP et un 33 tours, dans la plus totale indifférence du public, mais pas celle du métier, qui s'intéresser de plus en plus à ces musiciens hors pair. Claude PUTERFLAM, qui poursuit sa carrière solo (accompagné par le Système) en profite pour créer sa propre maison d'édition FLAMOPHONE. Le groupe est évidemment le premier à jouer pour ces éditions !

1970 verra l'éclatement du groupe, Alain LEGOVIC part rejoindre Claude FRANÇOIS, pour une carrière que l'on connaît, et Michel PELAY, assure des séances pour de multiples chanteurs. On le retrouvera à écrire, entre autre pour Jane BIRKIN, Alain CHAMFORT, Gille DREU, Sylvie VARTAN & Michel DELPECH, a qui il offrira entre autres "Le loir et cher".

Le remplaçant à la batterie, Alain SITBON, permet au groupe de créer 2 nouveaux 45 tours, avec des titres signés de Jean-Pierre ALARCEN, fait excessivement rare pour être signalé. Les paroles n'ont jamais été aussi belles, et seul le problème des Copyrights m'empêche de vous les présenter ici.

L'accueil est toujours aussi glacial.   Désespéré, Claude PUTERFLAM, commercialise un double 33 tours, en forme de faire-part pour annoncer la mort du groupe. "FLOP" est un monument, et présente ce que sera la variété française pour les 20 années suivantes. Hormis la majorité des titres issus des 45 tours, il comprend également 6 inédits et 2 versions alternatives. L'instrumental FLOP deviendra l'indicatif de l'émission de Jean-Bernard HEBEY sur RTL.

Jean-pierre ALARCEN (Voir page sur ce site) joue également à cette époque comme musicien de studio, du groupe EDEN ROSE, pour une musique très progressive en compagnie d'Henri GARELLA, et de Rose PODWOJNY, chanteuse, que l'on connaîtra plus tard sous le nom de Rose LAURENS.

PADOVAN, KAWCZINSKI et SITBON, seront de toutes les productions des années 1970, jouant sur le premier 33 tours de Véronique SANSON (Albums "Amoureuse" & "De l'autre coté de mon rêve" avec Claude ENGEL à la guitare), accompagnant Julien CLERC, Michel BERGER (Qui remercie le Système sur son album "Chanson pour une fan", Michel ZACHA, Françoise HARDY (Album "Message personnel"), France GALL, ainsi que les amis Richard GILLY, ILOUS & DECUYPER,  ...Claude PUTERFLAM, et tellement d'autres que je ne peut les citer ici. Ils participeront aux comédies musicales "HAIR", "GODSPELL" & "LA RÉVOLUTION FRANÇAISE".

Plus d'informations sur le site :

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En 1972, le groupe se reforme, sans Jean-Pierre ALARCEN (Alors, avec François BERANGER), mais avec Bernard ILOUS, Michel BERNHOLC, Jean-Claude VANNIER. L'album et le 45 tours qui s'ensuit, est toujours de haute qualité, et malgré l'insistance de Jean Bernard HEBEY, à passer ces titres sur RTL, celui-ci n'aura pas de succès.

La carrière solo FLAMOPHONE

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Les premiers disques réalisés par le label FLAMOPHONE (Catalogue en cliquant sur ce lien), sont évidemment ceux de Claude ou du Système CRAPOUTCHIK.

Changement d'esprit, Claude décide avec B ILOUS, de réaliser des pastiches de chansons, au 1er, second, voir énième degré, et débute par le titre GWENDOLINA, qui fera un tabac, pris...... au premier degré, dans toutes les discothèques de France & Navarre. Évidemment, la suite dans le même registre, fera parfois des étonnés !

Les titres "Senora", Trémolos d'été, "Chéri" (Totalement hallucinant !), "Amour d'été chagrin d'Automne", "Reviens mon corps te regrette", côtoient des pastiches de LENNON "Libérez les femmes", de LOU REED "La divine décadence".

Il va alors réaliser quelques reprises en français, de titres aussi divers que "Hide in you shell (Je n't'aime plus)" de SUPERTRAMP, "Epitaph (Épitaphe) de Graham NASH, "Thank you for bein' your friend (Tant pis pour toi si tu m'aimes)" de A. GOLD

Après le début de la collaboration avec Jean SCHULTHEIS en 1978, ils reprennent "Wild Thing (Chose molle)" des TROGGS, sous le nom de groupe "SUBLIME DE LUXE".

Ces deux derniers 33 tours, le verront oscillé entre les deux styles, qu'il affectionne, aidé de Jean SCHULTHEIS.

Encore quelques reprises "Only love can break your heart (Seul l'amour peut briser ton cœur)" de Neil YOUNG, ou "Hey Lord, don't ask me questions (De l'air, c'est pas ton affaire) de Graham PARKER, et des titres, où il chante le plus profond désespoir, sur des mélodies aux antipodes de celui-ci ?

A partir de 1971, d'autres artistes enregistreront sous ce label :

Bernard ILOUS
ILOUS & DECUYPER
Richard GILLY
Katherine GILLY
EDELINE
C.C.C.P. (Ceccarelli-Chantereau-Padovan-Pezin pour un disque instrumental exceptionnel)
Jean SCHULTHEIS (Voir page sur ce site)
Philippe CATALDO (Pour le hit "Les divas du dancing")
NOSTALGICS

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Par ailleurs, il crée les Studios GANG, en 1975, où tous les artistes de ces dernières années ont enregistrés, avec à la console et à la prise de son : jean-Pierre JANIAUD et O. DO ESPERITO SANTO.

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Un album de Johnny HALLYDAY, portera même ce nom ! Et STARMANIA y a été également enregistré.

 

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L'évolution des étiquettes à travers les temps !

Les participations

Durant toutes ces années, il participera, en écrivant quelques textes, aux deux premiers 45 tours de Michel PELAY (PALAY ?), un titre de Patty PRAVO, à deux 45 tours de Brian BURD, Versions françaises de traditionnels religieux, tel Oh Happy day, ainsi qu'aux chansons de Jean SCHULTHEIS. Production très limitée, mais de qualité.

 

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