Vous prenez le Professeur Tournesol, vous lui mettez une jaquette et une paire de lunette d'Elton John, et vous obtenez un Jean SCHULTHEIS, fort ressemblant ! Coté musique, la première fois que son nom s'inscrit sur les étiquettes de nos vinyls, c'est en 1973, dans le rôle de l'accusateur public Fouquier-Tinville, dans le spectacle "LA REVOLUTION FRANCAISE" de C.M. Schoenberg & Boublil. C'est là aussi qu'il rencontre, le système CRAPOUTCHIK, et Claude PUTERFLAM.
Il entame une carrière de percussionniste & batteur, ce qui pour le pianiste reconnu qu'il est à présent, me ravit. Après avoir pendant de nombreuses années assuré ce rôle, il va en 1978, co-écrire deux chansons avec PUTERFLAM, pour un 45 tours, écrire son premier album, avec le susdit, ainsi que Philippe CHATILIEZ, auteur de chansons pour Mireille, et d'un splendide album intitulé avec humour : "Les plus grands succès de Philippe CHATILIEZ". Le style est déjà présent, ce balancement du piano aux percussions, très marqué.
En 1979, deux 45 tours collectors, un avec l'aide de Jean-Claude VANNIER, où il chante la vie de la serveuse du bar "A La cigogne amoureuse", et un second, sous le pseudonyme du groupe "SUBLIME DE LUXE" avec le compère PUTERFLAM, pour une reprise de WILD THINGS des TROGGS, sous le titre "CHOSE MOLLE" !
En 1980, il commence à produire pour d'autres artistes, et la première a être habillée (Peu sur la pochette), c'est la chanteuse JULIE, pour laquelle, il va de plus signer, pour son premier album, trois chansons. Un petit clin d'il, la reprise de l'intro de WITH A LITTLE HELP FROM MY FRIENDS, version Joe COCKER, sur le titre "TOUT LE MONDE SANS FOUT", avec ENGEL à la guitare.
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Puis, voila la gloire, sur l'album ABRACADABRA, ce n'est pas un lapin, mais un tube qu'il
va faire sortir de ses manches. CONFIDENCES POUR CONFIDENCES, reste dans toutes les
mémoires, et les compilations comme le succès de l'année 1981. Petite anecdote, Maxime Le FORESTIER, l'avait appelé pour son propre album
"DANS CES HISTOIRES...", où il cosigne deux chansons, ce qui fit que pour le
BOBINO à suivre, nous eûmes eux vedettes au lieu d'une sur scène. Jean SCHULTHEIS
chantant sa chanson, au cours du spectacle. Sûrement attiré par le succès, et la règle qui dit que celui-ci appelle le succès, les producteurs de l'émission COCO-BOY, lui demande d'habiller l'émission, ce qu'il fera en assurant le générique, et la séquence de la PLAYMATE. Il va l'année suivante sortir un 45 tours et un 33 tours qui n'auront malheureusement pas le succès du précédent. En 1984, sort PORTRAIT ROBOT, affirmation du style faisant appel à l'électronique, et s'il n'a pas eu de succès public, le présente définitivement comme un musicien d'exception aux yeux du métier. |
Son prochain tube, il va l'obtenir par chanteur interposé. En effet, il écrit avec Philippe CATALDO, le hit "LES DIVAS DU DANCING", qui va cartonner au hit parade de cette année 1986. Cela lui donne envie de ressortir un titre, "VA TE FAIRE VOIR", qui obtiendra un certain succès dans les discothèques.
Sortie de l'album hybride, "J'AI PRIS MON TEMPS", en forme de bilan, composé de reprises de ces chansons, essentiellement du premier album ou de nouveaux titres.
Mais Jean SCHULTHEIS est avant tout un musicien, qui chante, mais un musicien. C'est dans ce rôle d'habilleur, où de chef d'orchestre qu'il se sent le mieux, et ou on le retrouve régulièrement. Travaillant indifféremment, pour les chorales, voir les "NUITS DE CHAMPAGNE" à TROYES, ou pour Serge LAMA, Johnny HALLYDAY, Michel BERGER & Julien CLERC, dont il va en 1999, assurer le duo de piano, tous deux seuls en scène. | ![]() |
Regardez bien les émissions de prestiges TAPIS ROUGE ou LES VICTOIRES DE LA MUSIQUE, vous verrez certainement son nom dans la liste des musiciens, ou celui de son fils, mais ceci est une autre histoire.